samedi 15 mars 2008

Soirée Ciné : THE WARRIORS

Soudainement conscient que 75% des films américains semblent se passer à New York, on se met quelques friandises de côté pour les moments creux. C'est donc à bord de mon fidèle TARDIS (j'ai donné un nom à mon ordi, chuis pas fou pour autant) que j'ai retrouvé dans le disque dur The Warriors (Les Guerriers de la Nuit en français), réalisé en 1979 par Walter Hill.
Je vous préviens, l'histoire est cool, alors ça donne envie de le voir : Lors d'un rassemblement pacifique entre gangs dans le Bronx, le chef emblématique du groupe leader The Riffs est assassiné. Accusés à tort, les Warriors auront la nuit pour traverser New York et regagner leur territoire sain et sauf (Coney Island) avec la police aux abois et les gangs rivaux sur le dos.
C'est pas du pitch qui claque ça ??

Tourné entièrement de nuit, le film suit la fuite du groupe après l'incident. Avec une voix off informant par radio les autres gangs de l'avancée des Warriors, le film devient une chasse à l'homme particulièrement prenante au fur et à mesure des rencontres (voir la carte pour le parcours de quasi 40km) et autres faces-à-faces où les personnages les plus chamarrés se foutent joyeusement sur la gueule. C'est d'ici que sort l'image à présent connue des Base-ball Furies, mélange improbable de joueurs de base-ball et du groupe Kiss ^^ Carrément génial. Le reste des gangs arbore fièrement leurs couleurs (kitsch) et les clashes entre groupes de voyous et forces de police se succèdent, entre sorties à découvert en pleine ville, guet-apens divers et courses à pieds pour attraper le dernier métro.

Pour mémoire, le clip Bad de Michael Jackson (réalisé par Martin Scorsese eh oui !!) tire toute son inspiration du film en question, qui est maintenant un classique de ce côté de l'Atlantique pour sa représentation d'un New York nocturne et urbain bien frontal ; des années après, certaines idées de mise en scène et les chorégraphies des séquences de baston (ainsi que le montage) ont encore tout leur impact (et ça fait plaisir, des poings qui claquent !), ce qui a sans doute incité les commissions de censures à le classer R à l'époque pour, entre autres, "incitation aux émeutes" (voir l'accroche en anglais du poster ci-dessus)
Après le tournage mouvementé en 2004 de Man on Fire au Mexique (les équipes étaient en permanence entourées de bodyguards pour décourager toutes tentatives d'enlèvements), Tony Scott voulait en réaliser un remake situé à Los Angeles avec la participation de tous les gangs de la ville ; L'idée traîne toujours...

BONUS : La croix bleu sur la carte représente grossièrement l'endroit où j'habite !

2 commentaires:

Julie d'Ailleurs a dit…

Comme ce flim est fou c'est un bonheur.
Drole aussi de remarquer, en tant que New Yorkais expérimenté, les incohérence des sènes, notamment quant à l'odre d'enchainement des sations de métro.
Dis, t'as trop peur maintenant de sortir le soir non?

mrWak a dit…

Tu plaisantes, quand je sors, je deviens Warrior/

Sinon j'ai eu un peu de mal mais l'ordre me parait correct vu qu'ils traversent Central Park au milieu... A revoir de toutes facons !