mardi 23 septembre 2008

Culturisme : Journées du Patrimoine


Parce qu'il ne suffit pas d'un écran d'ordinateur pour tout savoir du monde, autant profiter de l'opportunité que représentent les Journées du Patrimoine à travers l'Europe pour... s'aventurer juste autour d'Angers. C'est Romain qui nous a déniché la perle rare à l'Abbaye de Fontevraud, sous la forme d'une exposition hommage à Paul Grimault, Isao Takahata et Hayao Miyazaki. L'occasion de se replonger dans ces univers débridés et bien mignons au cours d'une expo assez prenante puisque constituées de beaucoup d'extraits de films, de courts-métrages et autres projets inachevés, scripts, œuvres originales, etc. Très beau cadre que l'abbaye en plus !


On visite ensuite le reste du domaine, on s'épanche et c'est déjà fini pour la journée.
Le lendemain, on se lève tôt pour se rendre au vide-greniers de la Doutre, petit moment de solitude quand on arrive à 9h pour assister à RIEN (sauf à de pures affaires DVD mon chou), avant que l'évènement ne prenne de l'ampleur et nous offre une bonne foule à travers laquelle se frayer (oui, nous on se fraye à travers la foule, wtv). On en profite aussi pour passerau Château fort, se promener sur les remparts et s'enorgueillir de la tour toute rénovée. Mine de rien c'est chouette.
On finit en face dudit château en haut du nouveau théâtre pour un ultime coup d'oeil au paysage.


Chouette week-end en bonne compagnie, avec les homies et du grand soleil.
Ce mercredi, changement de registre radical avec une semaine à Liverpool aussi en très bonne compagnie puisque c'est accompagné de Benjamin, mentor musical pas vu depuis de longs mois, que je m'aventure en terrain plus ou moins inconnu, patrie des Beatles et du détective John Constantine !



lundi 22 septembre 2008

Rentrée série : TRUE BLOOD (E01 et 02)


Après avoir exploré les tourments du monde grâce à la famille Fischer pendant 5 saisons, Alan Ball nous offre enfin la suite de ses réflexions autour de l'être humain avec l'arlésienne True Blood, nouvelle série débutant cette rentrée. Capables de se mêler aux humains depuis qu'une firme japonaise a développé un substitut au sang, les vampires commencent à sortir de l'ombre. Un postulat sympa que Ball plonge dans la Nouvelle-Orléans post-Katrina, nous présentant dès son pilote Sookie (Anna Paquin, plus pâle que d'habitude), une serveuse évoluant en plein bouge, faisant la rencontre d'un vampire nouvellement arrivé sur place. Et vogue la galère.

A sa nouvelle série, Alan Ball ajoute certaines constances, comme le cadre à présent familier de la cuisine pour les réunions familiales autour d'un repas rapide, ainsi que sa propension à nous abreuver de personnages originaux : Lafayette, le cuisiner black et gay, à priori pas à sa place dans les bayous, la grand-mère survivante centralisant toute la famille (complètement héritée de Six Feet Under), et un casting en général à l'accent 100% redneck impossible à comprendre sans sous-titres (au moins en VO).

Malheureusement le bas blesse immédiatement quant à la représentation forcément attendue des vampires. Alan Ball a au moins pris le parti de ne pas en rajouter plus dans le maquillage, le côté déjà graphique de la série nous prouvant qu'il n'en faudrait pas plus.
Politisée (autant qu'on peut le voir après deux épisodes), la série développe en parallèle de l'histoire entre Sookie et Bill la lutte de groupes et associations militant pour que les droits civiques soient reconnus aux vampires, parallèle assez évident aux luttes de certaines communautés il y a finalement pas si longtemps. Situation exacerbée par la localisation géographique des évènements et son histoire inévitable.

L'atmosphère moite y est pour beaucoup dans la réussite de ces premiers épisodes, même si le tout s'annonce moins définitif qu'un Six Feet Under. HBO, confiante, a déjà commandé une seconde saison. En tous cas, vivement la suite.

Note: Le générique est superbe.


mercredi 17 septembre 2008

Sortie ciné : MARTYRS


Je veux bien défendre le film de genre français, mais si c'est pour me sortir des merdes comme ça, c'est plus la peine : En plus Yannick Dahan nous tourne en ce moment même La Horde (cf les apartées Dahan-esques de Frisson Break) et ça, ça va faire mal.
Bref, Martyrs c'est la dernière tentative de faire du vilain chez nous, film entouré d'une sulfureuse réputation, classé X lors de son premier passage devant la comission de ratification et depuis descendu à une "simple" interdiction aux moins de 16 ans pour que que Wild Bunch puisse sortir l'objet du délit.

Le pitch, c'est de la torture, un monstre, des meufs. En soi ça peut être efficace, mais quand il n'y a rien autour, ça passe juste pas. Ayant l'esprit gonzo de tout journaliste raté, j'ai lutté contre mon envie/besoin de quitter la salle au bout de 20 minutes et j'ai affronté cette merde vaguement auteurisante.

Séquences chocs, shaky cam et moments de trouilles sont les ingrédients du film. On suit les péririnations d'une fillette agressée depuis devenue adulte, les évènements étant comptés quasiment en temps réel durant la majeure partie du long-métrage. Les moyens et la technique sont là, et le scénario essaie aussi vaguement d'insuffler dans son dernier quart d'heure un peu de corps à son histoire, en y ajoutant des éléments rocamblesques. En soi, difficile à croire qu'un projet pareil ai pu se concrétiser, et ça, c'est déjà assez impressionant.

Pour ce qui est du trouillomètre, c'est clair, le film fait peur et dérange. Loin du boulot grand-guignolesque des américains, Martyrs prend tout à bras le corps, impose toutes ses visions d'horreurs et maintient sa pression tout du long. J'ai rarement été aussi agressé psychologiquement et "physiquement" en même temps, un vrai travail de sadique. Mais ça ne mène nul part, c'est juste complaisant et dégoutant ; du coup le film perd toute ambition intelligente et montre de la violence pour de la violence. Erwan me glissait qu'il en était sorti révolté, j'approuve tout pareil.

Bref, Martyrs c'est une bouillie dégueulasse et sans intérêt, un film qui n'a aucune raison d'exister, tout ça pour nous présenter une histoire déjà vue dans La Secte sans nom de Jaume Balaguero, au moins traitée comme un thriller et pas comme un snuff movie.



lundi 15 septembre 2008

Paye ton job de merde (1) : Quick, ça craint

Puisqu'on attend le rendez-vous aux Assedic pour déclarer une nouvelle situation envieuse, autant en profiter pour trouver un job. Passons les détails, je tombe sur une annonce ANPE pour de l'accueil en festival, mais la responsable voulait en fait des filles (critère qu'elle ne peut spécifier sur le site sus-cité, mais comme elle me précise qu'il faut porter des jupes, je n'insiste pas). Du coup, elle m'oriente vers une de ses activités annexes, la distribution de flyers. Tant mieux, je veux bosser dans la comm... (humour)

Surtout que, pas déstabilisé (besoin de thunes), je l'entends me dire que c'est pour Quick, qu'il y a une tenue réglementaire, un slogan à déblatérer et que c'est pour un mini-CDD de 4h et demie sur trois jours. Là, ça valait le coup de faire un Master. Je sais pas comment font certains pour éviter ces boulots de merde mais moi, faut croire que je tombe toujours dedans.

Bref premier jour : il pleut, c'est à l'autre bout de la ville, dans la ZEP, les gamins m'appellent "Quick", l'entreprise m'appelle TROIS fois pour me contrôler : "Qu'est ce que vous portez comme vêtements ? Quand vous donnez un fly, vous dites quoi ? Vous avez les cheveux longs ?" (VERIDIQUE).
Le must, c'est à 10 minutes de la fin quand un gars de mon âge débarque pour me contrôler : là, rien à foutre, complètement débraillé, je donne à qui je veux et 5 minutes avant j'étais au téléphone avec un pote, au milieu du flot de lycéens content d'en finir avec la journée de cours :

- Euh, faudrait que t'enlève ton sac à dos pour que les gens derrière toi puissent voir le logo Quick dans ton dos.
- Ok.

- Elle est où la casquette ?

- Dans mon sac.
- Faudrait que tu la mettes.
Est-ce que tu pourrais faire le tour de la place et distribuer aux élèves qui traînent encore ?
- Euh... je finis bientôt

- Allez, c'est rapide
(il sort un appareil photo)
Moi en mode inquiet parce que j'ai déjà la honte et qu'une fille de 10 ans m'a demandé si c'était ça mon métier : - C'est pour quoi l'appareil ?
- Je dois faire des photos en situation pour les patrons, qu'ils voient que c'est bien fait.

Je m'exécute malgré moi ; manque de bol, il reste que des ptits marlous ou des gens qui préfèrent McDo. Le gars me suit et fait des photos avec flash (!!). Les racailles s'énervent et je suis obligé de les calmer en leur parlant du hamburger gratuit avec la carte, sinon le petit Basile et son appareil vont se faire démonter au milieu de la cité. Après que tout le monde se soit calmé, Basile et moi filons :
- Ah zut j'ai pas assez de photos !
- Quoi ?! Mais t'as pas arrêté de mitrailler, moi devant le lycée, moi devant le panneau du lycée, moi devant les gothiques, moi avec Yassine... Il t'en fallait combien ?

- Une soixantaine.

- Ok [pause] Je fais comment pour être viré ?


Je vous mets une photo si vous n'aviez pas tout compris de l'attirail :)

"Des places de concert et de match de ta région, visite le Myass.fr !!"


dimanche 14 septembre 2008

Sortie France : Max la Menace


Si vous ne savez pas quoi faire, n'en faites pas pour autant une mauvaise excuse pour aller voir Get Smart, en vf, Max la Menace. Et comme le film sort enfin chez nous, Ecran Large nous ressort des cartons la critique pondue un soir de canicule de juillet, au 14ème étage d'un building new-yorkais.
Evidemment dispo (comme à l'époque de sa publication) sur la page d'accueil de EL ce week-end.

> Max la Menace

Et après cette gargarisante lecture, on pourra profiter d'être sur internet pour jeter un œil au trailer de Changeling, prochain film du grand Clint, qui sortira le 12 novembre prochain (et comme d'habitude, ça fait mal)

samedi 6 septembre 2008

Enfin masterisé !!

Adieu, 306 !! Mais je garde la carte d'accès ! niargh

Après avoir repoussé l'épreuve du rapport de stage une première fois jusqu'au mois de septembre, après le retour mouvementé en France, la glande inhérente à la remise à niveau (Angers) et le rush de dernière minute qui termine par FINALEMENT motiver -- avant que le prof malade ne repousse encore le rendez-vous, j'ai bouclé mon rapport de stage.
Oui, la phrase était longue mais elle en valait le coup. Mon mien tout seul de rapport. il est prêt. Terminé le matin même à vrai dire, relié et imprimé en catastrophe, avec les jours d'avant, la Ponette sur le gchat en parallèle pour se motiver.

Elle est venue visiter Angers le temps de courtes 24 heures, pour un rattrapage transformé en sympathique soutenance avec notre prof titulaire qui nous a annoncé notre masterisation dès qu'on lui a remis nos rapports en mains propres. Elo, revenue du Québec exprès, nous a fait le plaisir de sa présence et nous avons tous softé comme au bon vieux temps, avec Aurélie, arrivée récemment, Romain et de la chair fraîche de bizuts en prime. On a pété le record.
Avec cette deadline d'achevée, c'est le moment de voir plus loin et de moins faire le malin (ah, Gaumont a dit non -- c'est un début)

Retrouvez les photos des dernières semaines sur Facebook.

Bon ben, on sait quoi faire ce soir !

mercredi 3 septembre 2008

Critique ciné : THE FALL, de Tarsem Singh


Après 3 mois de réflexions plus ou moins poussées, j'ai finalement accouché dans la douleur d'une critique de THE FALL, vu au mois de mai dernier à Philadelphie. Dernier film en date de Tarsem Singh (The Cell), The Fall est une fable épique et flamboyante, un pur régal pour les yeux et un conte de fées splendide.
Toujours pas annoncé en France, c'est pour moi l'un des joyaux de cette année, avec There Will Be Blood, Into the Wild et The Dark Knight (des registres différents mais de la pure émotion cinématographique tout du long).

Que ça ne vous empêche pas de faire un tour vers la critique publiée sur Ecran Large et à même mater un peu la page d'accueil du site ce mercredi...

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