dimanche 30 mars 2008

Soirée Ciné : Run Fatboy, Run !

Que faire après avoir s'être prosterné devant Shaun of the Dead, Hot Fuzz et la série Spaced ? Voir ce que prépare l'ami Simon Pegg, évidemment ! Et si les jolies rumeurs vont bon train, on retiendra concrètement ce film de David Schwimmer (oui oui) qui vient de sortir aux Etats-Unis, et sous le nom de "Cours toujours !" en France.

Schwimmer voulait initialement réaliser son film à NYC, mais la société britannique produisant le film a plutôt jugé bon de changer ce premier choix par celui de Londres, logique de production locale donnant la part belle au folklore du pays abordé.
Vraie carte postale, tant dans ses décors que dans ses choix musicaux, le film se paie aussi du coup la chance d'avoir à son casting Dylan Moran, le Bernard de la divine série Black Books (un bon ami de Simon Pegg, aussi vu dans Shaun of the Dead), ce qui m'a initialement poussé à me procurer le film tellement le personnage ressemble à celui du libraire asocial qu'on aime (si si, on est pas mal ici).

Le reste est classique mais efficace, à l'image de ce récit déjà vu (même dans la vraie vie) : Inconsolable après avoir perdu la femme qu'il aime, le pathétique Dennis (Simon Pegg) va tout faire pour la reconquérir, y compris participer au grand marathon de Londres. Comme d'hab Simon Pegg est superbe et tout le comique slapstick du film est assez drôle (le personnage en prend constamment plein la gueule, dans les deux sens).
L'ensemble est bien sûr mignon et dispensable, mais pas si con que prévu, grâce à une galerie de personnages assez sympathique (dont Mr Ghoshdashtidar, le traditionnel indien de tout film se passant à Londres...), qui relève l'intérêt du tout.

Fun.

samedi 29 mars 2008

SIMIAN MOBILE DISCO, live @ American Museum of Natural History (New York)

Eh ouais, parce que ça pète.

Après la déconvenue Bobmo/Para One/Surkin de la veille (remboursé, Institubes !!), cette soirée concert a juste été parfaite. Et quand y'a plus de place dans les clubs, ben c'est simple, on va dans un musée. Le show est sold out depuis longtemps mais une frayeur nocturne m'avait fait prendre ma place quelques temps auparavant ; Dommage pour la quelque dizaine de personnes qui attendait dehors, espérant que des places seraient en vente le soir même...
En rentrant dans le musée, je tombe sur un squelette de vélociraptor dont je tombe éperdument amoureux (mon cœur est compartimenté donc ça va y'a la place), puis on me fait avancer à travers différentes salles du musée jusqu'à la salle réservée à notre système solaire où aura lieu la soirée... C'est énorme, y'a des gardiens partout, et le show aura lieu juste devant une météorite millénaire. On est bien peu de choses.

Ci-dessous, l'ouverture de "I Believe", et dieu sait que c'était beau...



Le reste du spectacle est vraiment impressionnant ; mixant sur des variantes de leur album Attack Decay Sustain Release, les deux gars nous en mettent plein les yeux et les oreilles, sans que ça soit jamais rébarbatif. Tout le monde hurle et danse, un vrai pur show, une bonne grosse claque.

Pour le reste, j'héberge comme d'habitude sur le peu de place qu'il me reste de la page Picasa... Faites-y un tour, regardez les légendes. Dude !
Galerie photo scène/concert (faire flèche droite pour continuer)
Vidéo "It's the beat"
Vidéo "Plein la gueule"

Bonus : Un pur moment d'épilepsie suivi d'un panorama à l'aveuglette pour mesurer l'étendue de l'endroit et les multiples niveaux où étaient les gens... Vu que seul John McTiernan sait magnifier la caméra à l'épaule (d'ailleurs jviens de récupérer DIE HARD 3, qui se passe à NYC ça fait plaisir), restez gentils. Attention ça va vite.



PS: C'est bon on a dépassé les 1000 visites en moins de deux mois (!!), j'enlève le compteur et les pubs qui en découlaient, me semble-t-il.
Dans un autre registre, j'ai enfin acheté du thé et putain, ça fait du bien !

mardi 25 mars 2008

New York -> Boston

Ahh week-end à Boston ! Première échappée de la grande ville ; mine de rien, ça fait du bien. Lever 5h30, arrivée à 6h30 à Chinatown, juste à temps : y'a foule pour le premier bus de la journée. Contrairement à mes attentes, le bus est grand, chic et neuf. Tant mieux. 3h30 plus tard, nous sommes dans la place. Je fais un petit tour dehors, parce qu'en fin de compte, je n'ai aucune idée de ce à quoi ressemble Howard, l'ami de ma mère. Après quelques difficultés rapidement balayées, on part pour un tour de pas loin de 7h de la ville... Traversée de part en part, Boston est une chouette ville, bien plus humaine que New York, et le coeur historique de la révolution américaine. Du coup, les bâtiments s'en ressentent, et partout il y a des petits lieux emblématiques intéressants.
On finit par sortir de Boston à proprement parler en traversant un pont dont le nom m'échappe pour arriver à Cambridge, sièges d'universités. Howard habite à Worcester, facilement une heure de route de la ville, l'occasion de vraiment voir a banlieue, les petites maisons construites suite à l'expansion de la ville, et un semblant de campagne. C'est le lendemain d'une soirée avec Debby, Ruth et Howard, que je verrais vraiment le paysage de la région : des bois partout, des lacs immenses (avec une église en pierre a côté de l'un d'eux, superbe), un barrage monumental... Bref, une jolie balade que je recommencerai sans doute.
A bord du Fong Wah Bus, on apprécie nettement moins le retour qui dura un peu plus de 5h, cause embouteillages et retour du week-end de Pâques. Au fait, lundi j'ai travaillé bande de flemmards !

Et puis comme j'avais le Iron Bird avec moi, BOSTON - PHOTO GALLERY, classic.




samedi 22 mars 2008

Les jeunes...

Nanuk me fait sa crise d'adolescence, il se laisse pousser les cheveux et veut toujours sortir de son bocal. Il va être temps de le jailler.

Après avoir brièvement rencontré Frank Cho, lequel ne réalise pas à quel point la cote de popularité de notre président est basse (il dessine super bien, on lui pardonne), je pars à Boston. Enfin, demain. Pour moins de deux jours cependant, vu que Pâques n'a rien d'une fête générant des jours fériés ici. Pas comme au Canada, ce pays de païens barbares, où certains ont un week-end de 4 jours.
De toutes façons, demain à 7h du matin, je serai dans le Fung Wah Bus, un bus qui sent bon le nem (à priori). C'est parti !

jeudi 20 mars 2008

DARE! d'utiliser la poste US

Ben plus jamais ! "Express Delivery", kiss my ass !
Somebody call 911 !!

Après que l'appareil photo de Lutin se soit éteint dans mes mains à tout jamais, et reste encore aujourd'hui à demi-ouvert (merci d'avoir ouvert tes mails Lutin, et de ne pas avoir appris ça ici), il a fallu lui trouver un remplaçant.
Quelques recherches, l'avis de Laurent et une mise en bouche sur place m'ont permis de faire le tour du choix possible. Amazon est le meilleur sur ce coup, on le prend. Sauf que le week-end s'annonce riche en folies, l'appareil est donc souhaité assez rapidement. L'option "Express Delivery" par Fedex me fera espérer pendant un bon bout de temps l'arrivée du colis avant la fin de semaine mais il n'en sera rien. Mercredi (de la semaine dernière) au moment de la commande. Le paquet arrivera ce mardi... Entretemps, il y aura eu le concert de Busy P, du tourisme de folie le samedi, une rencontre avec Michael Avon Oeming (dessinateur de Powers et du très sympathique Mice Templar), des tickets pour Boston pris au comptoir du FUNG WAH BUS a Chinatown (c'est énorme, faut le dire en criant), la parade de la St Patrick le lundi... (fait étrange, personne ne semble travailler et tout le monde est dans la rue à boire) -- Enfin bon, ça fait toujours des souvenirs dans la tête !

Dans un registre similaire, il ne me sera par contre demandé que 90 cents pour l'envoi d'une épaisse lettre à destination de la France !
Bon il manque une chute à cet article mais c'était juste pour faire un petit bilan... La photo un peu maladroite pour montrer la taille de l'appareil... J'ai peur de le faire tomber chaque fois que je le prend en main, on dirait un petit moineau fragile.


mercredi 19 mars 2008

Guess who's back ?

L'histoire suivante s'est déroulée sur moins de 24h, mais ce fut intense et cruel.


1-
Hier soir, la motivation règne pour la St Patrick : Free open bar vodka au Sway - un lieu étrange aux décorations marocaines avec encens agressif à l'odorat, mais gros hip hop en fond sonore soutenu par les blacks en bande. On est bien loin de l'Irlande.

Un gars me parle, il s'appelle Leo et veut créer une fusion entre les US et l'Europe pour faciliter la liberté de circulation des marchandises, des hommes et des idées. Il a l'air motivé mais j'ai peur qu'il cadre mal les problèmes de bureaucratie de son pays (entre autres).
Sur ses conseils et après avoir éclusé quelques verres, on bouge au DarkRoom, je rencontre des gens, y'a du Weezer en fond sonore et on me pique mon manteau et mon pull.

-- Pour des raisons évidentes, je tiens à préciser à mon papa et ma maman que je n'avais pas trop bu, qu'il ne s'agit donc pas d'irresponsabilités, mais bien d'un KIDNAPPING ! Le DarkRoom est par ailleurs un lieu très... noir.

2-
Après que des françaises me sois venues en aide en me proposant un coup de main, qu'une autre fille cherche aussi ses affaires disparues, je dis au revoir à Derek et Daniel. Il est 3h30 du matin dans la rue, chuis un peu esseulé, en tee shirt de la St Patrick en plein hiver à chercher des métros.
La norvégienne n'en sait en fait pas plus que moi et c'est assez stressant.

Une fille se croit gentille en me disant qu'elle aime mon tee shirt alors que je crève de froid ; je m'endors sur l'un des bancs du quai en attendant le métro (il en faudra 3 pour rentrer !!)
J'arrive ultra-tard en courant pour éviter la prise au froid (malin), et débarque devant l'entrée de l'immeuble pile à temps pour sauver Mandy d'un black un peu trop entreprenant ("Story of my life", qu'elle me dira dans l'escalier, comme pour s'excuser)

3-
Le matin, j'ai la crève, jveux mourir, j'ai perdu Giant Jack mon ami manteau. Celui qui me rassure et me protège. Il est parti. Un bon sens de l'humour suffira à ne pas trop s'attarder sur cette perte, même si je crois toujours en nous (et j'ai mes papiers toujours sur moi, ça sauve aussi).
Je me tente un empilement de couches de vêtements pour m'en sortir. C'est presque convaincant. Le reste de la journée se passera en douce sur des sites à chercher un remplaçant à Giant Jack. Puis le soir arrive, et je reviens en douce au Bureau pour contacter le bar et savoir si ils auraient éventuellement récupéré un manteau et un pull... Sait-on jamais. On me propose de passer pour voir ça moi-même. Mission métro à 21h passée, ça devient classique...

4-
J'arrive au bar, je me refais checker la carte d'identité et la serveuse m'amène un choix de manteaux assez monstrueux. Rapidement je retrouve mon bien-aimé en criant "Ah that's definitely this one !!", comme un enfant qui retrouve sa truite en peluche après l'avoir égaré.
J'endosse immédiatement le manteau en rigolant nerveusement comme Jake Gyllenhaal à la fin de Donnie Darko. La serveuse se détourne pour nous laisser un peu d'intimité. En plus, il avait dû être accroché au dessus d'un radiateur... Joie. Cadeau bonus, le single de The Kills est toujours dans sa poche. Giant Jack, tu es un bon gardien.

Pour fêter ça, j'ai acheté un boxer. Eh ouais. Encore une façon de repousser l'échéance de la lessive.

Nous sommes à nouveau complets.

dimanche 16 mars 2008

Busy P/edro Winter, live @ Le Royale

Avec Justice qui jouait mardi au Madison Square Garden, quelques membres du label Ed Banger restaient dans le coin. Dont Busy P, manageur en chef qui s'octroyait une petite séance récréative au Royale pour une soirée à la limite du privée vu la razzia éclair sur les quelques 200 tickets mis en vente. Comme ma facture indiquait une heure de show à 22h, c'est tout haletant que j'arrivais au bar vaguement lounge à lustres, pour découvrir que la soirée ne débuterait probablement que vers... 1h du matin (NY m'étonne encore).


Vu le temps dehors, j'ai pris mon mal en patience et bien vite la salle à l'étage fut ouverte pour chauffer la salle avant que le monsieur ne se pointe effectivement qu'à 1h, le temps que tout le monde ait eu fini de dilapider son argent dans les vapeurs de l'alcool (à 6$ la bière, ça fait quand même cher dude). Comme je suis un rebelle, j'y suis allé avec ma chemise pas repassée pour me mouvoir dans la faune très très hétéroclite, entre Avril Lavigne en mode fermières trashs, blacks du hood perdus, compatriotes venus soutenir la French Touch et VIP en tous genres. S'ensuvit un mix sans discontinuité de 2h (!!) qui te fait dire STOP au bout d'un moment. Mais comme on est là, autant en profiter, semer les fans trop tactiles et enjoy le son dans la salle très intime vu sa relative taille et la masse de gens à l'intérieur.

A la sortie, je croise Pedro Winter que je salue en représentant le Burex (ouais ouais), et lui demandant comment s'est passé le show au Madison Square Garden vu que la notoriété du concert nous a empêché de pouvoir y assister en tant que French ambassadors (et à 60$ le ticket...). Vu qu'en deux minutes on est devenus potes (t'as vu), Pedro me file son mail pour les prochaines fois... Classe.
D'un coup, il est 4h du matin, l'heure de rentrer sans s'attarder devant le McDo sous peine de craquer, pour profiter d'un lit double si confortable que c'est un crime de se lever en semaine pour aller travailler.

Myspace Busy P


samedi 15 mars 2008

Soirée Ciné : THE WARRIORS

Soudainement conscient que 75% des films américains semblent se passer à New York, on se met quelques friandises de côté pour les moments creux. C'est donc à bord de mon fidèle TARDIS (j'ai donné un nom à mon ordi, chuis pas fou pour autant) que j'ai retrouvé dans le disque dur The Warriors (Les Guerriers de la Nuit en français), réalisé en 1979 par Walter Hill.
Je vous préviens, l'histoire est cool, alors ça donne envie de le voir : Lors d'un rassemblement pacifique entre gangs dans le Bronx, le chef emblématique du groupe leader The Riffs est assassiné. Accusés à tort, les Warriors auront la nuit pour traverser New York et regagner leur territoire sain et sauf (Coney Island) avec la police aux abois et les gangs rivaux sur le dos.
C'est pas du pitch qui claque ça ??

Tourné entièrement de nuit, le film suit la fuite du groupe après l'incident. Avec une voix off informant par radio les autres gangs de l'avancée des Warriors, le film devient une chasse à l'homme particulièrement prenante au fur et à mesure des rencontres (voir la carte pour le parcours de quasi 40km) et autres faces-à-faces où les personnages les plus chamarrés se foutent joyeusement sur la gueule. C'est d'ici que sort l'image à présent connue des Base-ball Furies, mélange improbable de joueurs de base-ball et du groupe Kiss ^^ Carrément génial. Le reste des gangs arbore fièrement leurs couleurs (kitsch) et les clashes entre groupes de voyous et forces de police se succèdent, entre sorties à découvert en pleine ville, guet-apens divers et courses à pieds pour attraper le dernier métro.

Pour mémoire, le clip Bad de Michael Jackson (réalisé par Martin Scorsese eh oui !!) tire toute son inspiration du film en question, qui est maintenant un classique de ce côté de l'Atlantique pour sa représentation d'un New York nocturne et urbain bien frontal ; des années après, certaines idées de mise en scène et les chorégraphies des séquences de baston (ainsi que le montage) ont encore tout leur impact (et ça fait plaisir, des poings qui claquent !), ce qui a sans doute incité les commissions de censures à le classer R à l'époque pour, entre autres, "incitation aux émeutes" (voir l'accroche en anglais du poster ci-dessus)
Après le tournage mouvementé en 2004 de Man on Fire au Mexique (les équipes étaient en permanence entourées de bodyguards pour décourager toutes tentatives d'enlèvements), Tony Scott voulait en réaliser un remake situé à Los Angeles avec la participation de tous les gangs de la ville ; L'idée traîne toujours...

BONUS : La croix bleu sur la carte représente grossièrement l'endroit où j'habite !

mardi 11 mars 2008

C'est fait.

Aujourd'hui est un beau jour pour faire sa lessive. L'été est là, le soleil brille, les oiseaux chantent; les témoins de Jéhovah sont passés, et on m'a même enfin dit bonjour à la laverie (mais j'ai du dire "good morning" et fixer la personne pendant 5 secondes). D'accord, j'ai oublié un mouchoir quelque part (mais pourquoi ce jean a-t-il autant de poches ?) mais au final, je m'y suis bien plu et j'ai pu regarder la version US de Qui veut gagner des millions.
Au fait, vu que les boss sont partis en festival, j'ai prévenu Sabrine que je prendrais la matinée pour faire la corvée lessive... Après m'être difficilement levé à 11h, je dois dire que je suis quand même arrivé au bout de la mission. Allez, un petit tour à Manhattan maintenant pour bien continuer la journée...

A bientôt !

lundi 10 mars 2008

Geek me harder (2) + Socialiance

Pendant que le groupe Fancy est bloqué aux frontières et a déjà dû annuler certaines dates de leur MySpace Tour avec Justice, la vie continue à New York City (et oui, il ne fait pas bon s'appeler Mohamed quand on veut rentrer aux Etats-Unis)

L'occasion de retourner au Midtown, siège du passage de quelques artistes dans l'après-midi. Surprise, il y a peu de monde et on peut librement discuter avec eux pendant que les clients du store s'arrêtent, interloqués devant cette petite assemblée, avant de repartir paître à leurs occupations. L'occasion est trop belle et Julian Lopez me croque une petite Batgirl sur la couverture de son comics avant de me préciser que le temps des sketch arrivera. J'ai la vie devant moi et il pleut dehors. Je prends mon mal en patience et bien vite, c'est le moment de revenir faire un tour au stand. Chaque artiste ayant son actualité, il convient de rester dans les convenances de son travail.

Cafu me fait un joli buste de Black Panther, je demande à Fenando Blanco de me dessiner un Ash (ouais, le héros de la trilogie Evil Dead de Sam Raimi) puisqu'il bosse actuellement sur une version comics de Army of Darkness. Après avoir vu un dessin de Sepulveda m'échapper, le monsieur ne parlant pas anglais et semblant vouloir un minimum de contact avec les gens, je me débrouille quand même pour être là pour lui, comme une mère est là pour son enfant (Sepulveda dessine actuellement une adaptation de l'Illiade de Homère, il kiffe le spartiate). Et en dérogeant à son travail, il m'offre un dessin, que dis-je, une couverture de Iron Man. Travail ultra-chiadé et bien joli. Mon préféré viendra pourtant de Lopez, qui me fait un putain de Batman (nan mais sérieux !! -- même en étant pas fan on ne peut qu'aimer) ; la séance touchant à sa fin, je lui en demande juste un petit... Il m'en fait une pleine page.

Point trop n'en faut, j'arrête de faire le fanboy et tout est dans la GALERIE (photos, pas de scanners malheureusement) (Fanny, préserves-toi et ne clique pas sur ce lien)

Après un Burger King sur le pouce (un dollar chacun le Whopper Jr et le Cheeseburger, j'aime l'Amérique), je passe au Apple Store profiter du free internet pour retrouver le lieu du concert de 'Hey Hey My My' le soir-même, sponsorisé par le Bureau Export. Retour à Brooklyn, le petit groupe pop/rock a son groupe de fan français et John de Boston tente son très bon reste de français sur moi. Plus tard, Orian m'adresse la parole (Il a un nom bizarre et il est français) et me propose de bouger vers l'Alligator Lounge avec sa copine US, bar où... une pizza est offerte avec chaque bière achetée ! Eh ouais, même les soirées pizza-bières peuvent s'organiser dans les bars maintenant ! Un progrès de société fondamental.
Si vous voulez tout savoir, Orian est plus hardcore qu'un clandestin mexicain : Au pair depuis septembre sans visa, il n'est pas retourné en France au bout des trois mois réglementaires et attend la fin réglementaire de son "contrat" (en septembre) pour oser se présenter aux frontières... good luck (and good bye).

Ponette via Skype m'informe que l'heure a changé sur notre fuseau : une heure de moins dans la journée, ouuhh la semaine va être dure ! (ce qui veut aussi dire que pendant au moins deux semaines, l'écart entre la France et les Etats-Unis ne sera "que" de 5 heures).

PS: Le film Iron Man avec Robert Downey Jr va être fantastique si on en croit cette bande-annonce.

vendredi 7 mars 2008

Dude, I'm so riz (ahah ?)

L'Euro atteint son plus haut niveau historique et le Monde se met a évoquer la vie a New York dans un article, en particulier les réactions de certains commerçants de la métropole se détournant du sacro-saint dollar pour commencer a accepter l'euro en guise de paiement... Je ne me serai jamais autant renseigné sur la France qu'en étant a l'étranger... voir l'article.

Pour fêter ça, il est donc temps de refaire quelques courses pour se sustenter, malgré la flemme globale entourant ce genre d'activités au final assez sportive si on en croit les multiples sacs traines le long du trottoir.

Au programme cette semaine donc :
- Des muffins a découper que j'espère anglais pour le petit dejeuner
- Des muffins pour le dessert du déjeuner
- Un chocolate fudge cake pour le dessert du diner (après essai, il est ultra-bourrin)
- Quelques légumes pour faire joli (et sachez que mon repas avec riz-maïs-poivron-oignons et viande fut merveilleux)
- De la viande pour expérimenter au-delà du traditionnel sandwich
- Un peu de Pepsi quand même...
- Des yaourts aux fruits (grosse surprise a la caisse : 8.49$ le paquet de 12 !@#$ !!)
- De la glace pour les soirées au calme

Ouais... sinon j'ai toujours plein de sauces, du riz et des pâtes, + des poissons-panés, mais si vous avez des suggestions, n'hésitez pas.

Pour fêter tout ça une deuxième fois, Sabrine et moi sommes passés au Hiro Ballroom passer voir les concerts du soir. Au menu, Shy Child, une japonaise qui crie pas mal tout en sachant rester intéressante, ce qui explique sans doute l'annexion asiatique du lieu ce soir-là. La suite, ce fut deux DJ débarquant avec les masques du costume noir de Spidey, mixant sur le thème de Retour vers le futur pour leur ouverture : Enorme, donc. Dommage pour la bière à 7$...

Mais vive l'euro :)


mercredi 5 mars 2008

Geek me hard !! (feat. Jae Lee/Peter David)

Eh ouais, quand on est dans la ville de Spider-Man, des 4 Fantastiques et de Daredevil, là où toutes les semaines les QG de Marvel et DC Comics se font la guerre, il y a fort à parier qu'un certain évènement viendra troubler la "douce quiétude" de la ville : les dédicaces de comics. Ne regardez pas votre écran avec ces yeux-là en me traitant à voix haute de débile, c'est une activité naturelle et fondamentale que de participer à pareille manifestation. Un peu comme la période des amours en fait.
A dire vrai, plus j'y pense et plus la BD me paraît être le média idéal pour ce genre de rencontres entre artistes et public. Difficile de rencontrer l'équipe d'un film à moins d'être un journaliste bien accrédité (même à Ecran Large c'est parfois chaud), le monde de l'art m'échappe un peu (j'ai tendance à le martyriser pour le fun, sans pour autant le déprécier) et... je suis à court d'arguments.

Nan la dédicace de BD, c'est chouette. On se retrouve entre fans, l'occasion de se rendre agréablement compte qu'on est pas les atteints. On se fait des potes (comme ce soir), et les auteurs sont cools, généralement ouverts, prêts à discuter un peu et à serrer quelques mains. Une rencontre parfois un peu speed vu le monde, mais qui fait toujours son effet quand on repart avec quelques photos et des signatures de Jae Lee et Peter David sur les couvertures de la série de la Tour Sombre, adaptée des romans de Stephen King. Le premier cycle vient d'ailleurs d'être traduit et publié en France (cf. le blog de son traducteur, Jérémy Manesse, qui est un bon gars), et ce soir, c'était la première aux US du deuxième cycle.

Légalement, les comics sortent ici les mercredis (pour les films, c'est le vendredi). Du coup, le magasin a organisé un évènement sympathique où à minuit, le store ouvrirait ses portes pour la promotion du nouveau cycle, avec présence des auteurs pour une dédicace. Tout se passe dans le calme, mais contrairement en France où un ordre de passage apparaît bien vite, ici les gens prennent leur temps puisque de toutes façons, tout le monde passera... du coup, pas le temps pour un sketch (dessin) malheureusement, même quand on est arrivé assez tôt ! En contrepartie, il est possible de refaire la queue après un premier passage (pour que tout le monde y ait droit) afin de faire signer les exemplaires restants et de discuter un peu avec les auteurs. Et du coup, avec un peu moins de monde, c'était très sympa. Peter David a bien envie de visiter l'Anjou, Jae Lee m'apparaît comme un gentil gars (j'lui ai quand même glissé que son FF 1234 m'avait donné des cauchemars) et qu'en plus comme je le disais, je me suis fait des potes !

Eh ouais, les discussions geek sur Doctor Who, ça rapproche. Du coup je serai prochainement amené à revoir Ryan, serveur dans un restau classe de Times Square, et Jonathan, vendeur à l'Apple Store de la 5ème Avenue (classe ? oui)
Sachez-le, le geek est cool et coute peu cher en alcool. Sortez avec un geek, mariez-vous avec, en plus ils sont lettrés grace aux pages de BD avalées.

La photo est pas top mais il est 3h du matin ok ?
D'autres clichés à venir dans la galerie appropriée :)

lundi 3 mars 2008

It's rock'n roll to be alone*

Hell, même les meilleurs choses ont une fin, on vous conseille donc d'en profiter.


Au final, 1.5 go de photos et vidéos réduits à un peu plus de 700 Mo qui ont fini de gaver la mémoire disponible de l'album photo en ligne. Mais ça en vaut la peine.
Pour les courageux qui voudront bien s'y plonger, il y a de tout : des immeubles new-yorkais, des taxis jaunes, des ponts (dont celui de Brooklyn), Central Park sous la neige, la mer du côté de Staten Island, Broadway, du basket au Madison Square Garden, de la nourriture chez Junior's et pour un brunch aux pancakes, des vues de l'Empire State Building, la gare de Grand Central (dans Gossip Girl ouais !), un passage au Toys R' Us, Times Square de jour et de nuit, du MoMA pour une sortie éducative... Bref, plus que beaucoup pour une semaine !
N'hésitez pas à y jeter un oeil (en plus j'ai mis 4h à uploader tout ça en wifi donc ça serait sympa), les légendes sont là pour expliciter et j'ai précisé quand ce sont des vidéos (d'ambiance) ! Le méga file ICI

Crédit photos : Laurent, qui a brillamment fait du tourisme en solo quand j'étais au Bureau.




* Amy McDonald - Mr Rock'n Roll

dimanche 2 mars 2008

Knicks sa mère (...)

Plus fin connaisseur que moi en basket, Laurent avait eu vent d'un match des New York Knicks au Madison Square Garden. Après quelques pérégrinations, nous nous retrouvons sur place pour trouver les tickets magiques (pas donnés !) et nous enfoncer dans la mégastructure aux couloirs infinis (normal, ils tournent en boucle). Après nous être baladés autour de la surface de jeu que nous surplombons, les gradins se remplissent, petit à petit... mais ne seront vraiment plein qu'à la fin du match, quand nos amis américains se seront décidés à rester assis, après être allés s'empiffrer de toutes les cochonneries possibles ! En effet, le match semble au final avoir assez peu d'importance à leurs yeux si on croit leurs incessants allers-venus, discussions et manque visible d'intérêt dans ce qui consisterait en une alternative à leur assiette !!
Séquence hallucination avant le match où soudainement tout le monde se lève, la main sur le coeur, pour écouter une "diva" chanter l'hymne américain. On rigole fort pour montrer qu'on est français.

Sans verser dans le cliché, il semblerait en contrepartie que les interventions de pseudos pom-pom girls (ou cheerleaders pour les Heroes-addicts) aient retenu l'attention masculine de l'assistance ! Pour le reste, la façon dont le jeu se déroule est incompréhensible : les temps morts s'enchaînent sans justifications apparentes, les animations d'entractes se succèdent (on applaudit sans savoir pourquoi), et le jeu reprend sans crier gare, alors que tout le monde est debout à courir après les vendeurs ambulants (qui braillent à longueur de temps).
Reste que l'un des cameraman aura pu retrouver dans l'assistance Kevin Bacon (Hollow Man, yeah !) qui nous aura rapidement montré son sens de l'humour, et ça, CA FAIT PLAISIR !

Allez, un petit lien pour faire interactif : Quelques photos, et des vidéos de nos amis américains. Attention si vous êtes au bureau, ça fait du bruit. Attendez quelques instants pour que les vidéos se lancent une fois que vous êtes dessus.
Cliquez ICI, et faites ensuite juste "droite" avec la flèche pour voir la suite du fichier (et arrêtez dès que c'est plus du basket, ok ?)

Au final, les New York Knicks ont vaincu à domicile les Charlotte Bobcats et qu'il n'en fallait pas plus pour remporter l'adhésion de l'assistance. Et maintenant, on a faim !!