lundi 25 août 2008

New York, I ♥ you

Alors que je n'ai toujours pas vu Paris, je t'aime (les priorités hein...), la suite du projet, New York, I love you s'affiche enfin. Le concept reste le même : une dizaine (12) de réalisateurs pour une dizaine de court-métrages, avec pléthore de beaux acteurs pour nous raconter de petites histoires dans des quartiers spécifiques de la ville. On retrouvera derrière la caméra des gens comme Yvan Attal, Mira Nair, Shekhar Khapur et pour la première fois, Scarlett Johansson.

Parmi les acteurs, on aura la chance de retrouver entre autres Natalie Portman (déjà présente dans le premier et ici aussi réalisatrice), Shia LaBeouf (le fils d'Indy), Blake Lively (qui personnifie un peu NY depuis Gossip Girl), Rachel Bilson, Ethan Hawke, Christina Ricci, John Hurt, Kevin Bacon, Orlando Bloom etc....

L'instant Hérésie : Ce chien de Brett Ratner (Rush Hour 1, 2, 3) est de la partie alors que le grand manitou de New York, Woody Allen lui-même, n'a même pas été approché pour participer au projet collectif. Trop auteurisant le Woody ? Pas depuis quelques films, mais bon...

En attendant, la bande-annonce pue, la voici :



vendredi 22 août 2008

Veronica Mars - Saison 1


J'ai finalement terminé la saison 1 de Veronica Mars, jeune lycéenne de Californie, apprentie détective et nouvelle amie suite au départ de Buffy. Il m'aura fallu du temps pour me plonger complètement dans cette première saison couverte d'éloges, mais il faut bien admettre que je n'ai fait que remettre à plus tard un plaisir télévisuel immense. Rob Thomas, créateur du show, a réussi à y introduire de forts judicieux relents de film noir ainsi qu'une maturité étonnante dans ce qui avait à priori tout du teen-soap insignifiant.

Le pilote n'est même pas là pour prendre le spectateur par la main : immédiatement, on est plongé dans le quotidien peu envieux de Veronica Mars, dont la meilleure amie a récemment été assassiné. Depuis, c'est la chute : Son père, alors shérif en charge de l'affaire a été destitué, ses gosses de riches d' "amis" l'ont abandonné et sa mère a fait ses valises pour partir dieu sait où. Tout au long de la saison, c'est le mystère entourant l'assassin qui sera l'arc scénaristique principal.
De multiples autres intrigues s'y accrochent plus ou moins, exigeant d'entrée de jeu un visionnage en flux tendu de la saison sous peine d'être rapidement perdu et de ne pas profiter dignement des qualités du show de Rob Thomas !

Mais loin de sacrifier comme beaucoup cette histoire soigneusement préparée malgré sa dégaine de sous-intrigues, ce whodnit implacable trouve sa résolution dans l'épisode final de la saison, entamant sa dernière ligne droite dans les 6 derniers épisodes, particulièrement prenants, puis peu à peu étouffant et implacable. Un vrai tour de force, diablement bien mis en scène.
La majorité des intrigues parallèles tournent autour des relations entre Veronica et ses autres camarades de classe, autrefois amis, connaissances ou simplement ennemis. Au cours de la saison, elle développe aussi son petit business d'enquêtrice (tenant en général sur un épisode), tout en courant à droite à gauche pour aider son père, policier reconverti en détective, et faire la lumière sur plusieurs mystères annexes requierant son attention.


Contrairement à ce que pourraient donc penser des collègues étroits du bulbe, Veronica Mars est une série intelligente qui motive le spectateur et le force à réfléchir un peu par lui-même, un certain nombre d'actions de l'intrépide détective se déroulant hors-champ, intimant d'emblée à la vigilance la plus absolue. Rajoutons dans le lot des clins d'œil à la pop culture fatalement indispensable, une bande-son utilisé à bon escient (j'avais jamais ré-entendu le thème de Virgin Suicides ailleurs) et surtout, remercions Kristen Bell d'exister, actrice finaude, malicieuse et inspirée qui vaut 100 fois plus que toutes les Marissa Cooper réunies (cf. Newport Beach)

Bref, pour un essai, c'est pas loin de la perfection : Voilà une première saison exemplaire qui donne du baume au cœur, et invite dans sa lancée à immédiatement visionner la saison 2 - grâce à un petit cliffhanger de fin, nous faisant d'un seul coup réaliser à quel point on tient à la petite Mars.

Et à ceux qui ont l'impression de regarder un bon show avec Heroes, ouvrez les yeux et effacez vos DivX !!


PS: Par contre, Joss Whedon sera toujours le plus fort pour avoir réussi à monter un univers cohérent autour de Buffy, malgré sa débauche de créatures toutes plus bizarres les unes que les autres (y'avait un mafieux à tête de requin dans la saison 4, me semble-t-il)



mercredi 20 août 2008

La loi du marché


Première étape vers l'obtention hypothétique du boulot : avoir un moyen de se faire contacter.
Malheureusement, un email ne suffit pas, j'ai donc dû faire la douloureuse démarche de retourner voir un opérateur téléphonique susceptible de m'offrir un choix sympa. Il y a trois ans, un Sagem tout pourrite m'avait coûté 100€ (un souvenir déplaisant). Cette fois-ci, un Sagem plus élaboré - si j'en crois son écran 4 couleurs - m'a coûté 39€. Merci la technologie !

Comme je n'ai toujours pas prévu de faire le beauf avec mes amis Régis et Kévin, en comparant autour d'un pastis les capacités de mon portable, un premier prix suffit au contentement général. Parce que Régis est un petit imbécile bercé un peu trop près de la Star Académy, qui veut toujours en remontrer en assimilant son portable à son zizi. "Est-ce que ta bite peut prendre des photos ?" demande-t-il souvent, en parlant de son portable. "Est-ce qu'elle vibre dur, sonne sur du Britney Spears et m'abonne à FHM ?"

Non, mais elle a l'air de faire téléphone, je lui en demande pas plus.

Quel con ce Régis.


En cadeau, une photo de Kitty Pride (le portable) et une carte postale de Central Park.


mardi 19 août 2008

DARE ! - PROFESSION DE FOI

Comme j'ai encore moins de chance de me faire emporter une jambe par le Chupacabra à Angers qu'en errant dans les déserts des États-Unis (ceux bordant la frontière mexicaine, naturellement), j'ai décidé de créer le danger, l'émotion, le suspens, bref, tout pour rester en vie : je cherche un job.


Malheureusement, les boîtes d'intérim sont en mode "mort" depuis quelques mois (aaaah, Angers), tout au plus m'a-t-on vaguement proposé de bosser sur le chantier du tramway "si on remporte l'offre de la ville". Bref, et de toutes façons, à quoi ça rime de rester sur Angers ? Un entretien avec mon père m'aura aussi dans l'absolu conforté dans l'idée, que "la vie, c'est là-bas, pas ici !"


Bref, pour le moment, je me pose, et comme les gangsters sortant de prison, je me "refais". Un job aux States, c'est faisable car je suis jeune et fou, donc on va tenter là. Si j'échoue (j'ai 6 mois), je me lance au Québec où la vie a l'air plus douce, où il suffit d'un Permis Vacances Travail pour évoluer en toute liberté sans craindre la brigade volante qui te raccompagne à l'aéroport (JFK j'espère) pour te renvoyer chez toi avec une interdiction de séjour de quelques années.

Autre solution: Monsieur Darsh, que j'ai revu lors de mon bref passage à Paris. Mr Darsh vend du rêve : un joli appart, une rousse (ceci n'est pas une bière), une bibliothèque comme j'en rêve, un job pépère dans un ciné à Odéon qui lui rapporte autant que mon dernier mois de travail en Bretagne il y a deux ans, bref, du rêve. Je me doute bien qu'on y accède pas n'importe comment, mais c'est une solution à envisager dans l'absolu. Parce que s'il faut jouer suivant les règles du désastreux système économique français, autant me faire (gentiment) exploiter dans un secteur qui me plaît plus que mon ex. Et Paris, c'est mieux qu'Angers.

Bref, je me lance après avoir reculé pour prendre de l'élan toutes ces années : c'est parti !



En cadeau, des photos de New York illustrent cet article, sans autre fonction que de faire joli.


lundi 18 août 2008

Un point sur le retour
















> Ci-dessus, un souvenir de New York.


Dur de quitter l'Amérique et de se traîner deux nouvelles valises de ouf (mais avec des roues cette fois-ci). Désolé pour l'absence de mise à jour qui n'intéresse personne sur ce blog, mais après une semaine en France, je me remets doucement des émotions du retour.

Le partage : Vendredi dernier, à l'aéroport, on m'a conseillé de faire peser mes valises, sachant que la limite de poids est de 50 livres en normal et 70 en surpoids. Ben ça a pas loupé, mes valises faisaient respectivement 50,5 et 70,5 livres. AHAH. Bref après avoir fait de la répartition dans un troisième sac (ça pèse lourd les BD), j'ai pu passer pour avoir le privilège de chopper la crève dans l'avion du retour et d'arriver samedi dernier à... 7h du matin !!
Ah oui, et j'ai oublié mon Ipod dans l'avion, bref j'ai kiffé (heureusement je m'en suis rendu compte et on me l'a ramené, j'ai fait un signe genre "Jésus" et les musulmans à côté n'ont pas apprécié)

Paris : trois jours, vu mon grand loup Clément et Aurélia en très grande forme, un dîner avec Angélique ma cops, du cinéma gratuit entre hommes grâce à mon pote Monsieur Darsh, du jeu-vidéo sa mère avec Naushad et enfin arrivé à la maison de Angers (avec du riz) à 17h cette aprem.

Le repartage vers Angers : Alors attention quand même, j'ai mis 20 minutes de chez Naushad jusqu'au quai de métro de Château Rouge (au lieu de 5 minutes, mais fallait traverser l'Afrique vu le quartier), et une fois à Montparnasse j'ai fait l'ingénieuse manip de sortir du métro pour traîner tout ça sur le trottoir plutôt que de rester dans le dédale de couloirs. Par contre, le mec de Handicap International qui est venu m'aborder quand je trainais toute ma life derrière moi, il m'a vu rigoler nerveusement et il est allé se faire foutre tout seul.

La photo ci-dessus, c'est pas Paris hein, c'est pour faire du souvenir : Il s'agit du téléphérique opérant des trajets entre Manhattan et Roosevelt Island.
En-dessous, l'aile d'avion se la joue romantique.





Aaaah, Angers...


jeudi 7 août 2008

Sortie ciné : DEATH RACE (3000)

Plus trop de temps, je mange, je sors, je crie, je fais un peu mes bagages... et je vais au ciné gratuitement grâce à ma rencontre fortuite avec une dame distribuant des tickets.


Cette semaine, donc, après avoir revu THE DARK KNIGHT une seconde fois (film de l'année, point barre), j'ai pu voir Death Race en screen-test. Mais vu que le film avait l'air complet, que sa sortie aux US a été avancé d'un mois et qu'on ne m'a pas donné de formulaires à remplir à la sortie, je crois que c'était la version définitive.

> Eh ben c'est pas glorieux !
Ahah, comme par hasard, avec Paul WS Anderson.

Pourtant: Le contexte "post-apocalyptique" (pas tout a fait mais bon) est sympa, les décors ont de la gueule, les engins tous plus dingues les uns que les autres ont tous cet air de Mad Max qu'on adore, les effets spéciaux sont corrects... Mais putain Paulo il sait pas se servir de sa caméra !!
A tous ceux qui daubent sur Transformers, vous pouvez oublier Death Race : C'est à n'y rien comprendre tellement c'est charcuté, monté n'importe comment, sans perspective globale. Le gars, il a tout ce qu'il faut pour nous faire des plans de geeks ultra-nerveux (putain, un plan d'ensemble c'est pas difficile pourtant !!), mais il est incapable d'en faire un. Ou alors ça dure moins d'une seconde. :evil:
Si on pose son cerveau au vestiaire pendant sa séance, y'a clairement de quoi s'amuser, ça pète dans tous les sens et on n'en attend pas plus, mais la réalisation a réussi à me gâcher le spectacle, j'ai pas trop accroché au final.

Niveau scénario, c'est tout bidon et on sent arriver les rebondissements "importants" 20 minutes, et tout est plus ou moins téléphoné, jusqu'aux scènes de race (3) qui prennent le relais rapidement...
Le film s'inspire de l'original de 1975 dans ce sens (pas de piétons à écraser pour gagner des points cependant), mais reprend aussi clairement le principe du jeu vidéo de course en exigeant que ses voitures passent sur des bornes pour utiliser des bonus (de défense ou d'attaque) et péter la gueule de l'adversaire.
Le film est classé R et se lâche bien question bastons brutes, lâché d'hémoglobine et autres surprises au détour du circuit.

Jason Statham a de la gueule, tellement qu'il en serait le nouveau Vin Diesel de l'époque (personne n'a remarqué que maintenant qu'il est tout pourri, il veut bien jouer dans Fast & Furious 4 ?), Ian McShane, cette bonne tronche burnée de Deadwood est carrément classe même s'il est relégué en second plan.
Joan Allen fait la biatch classe, se fait appeler "Ma'am" par les bad ass de la prison ; Le seul truc un peu chiant, c'est ce geek rondouillet et balbutiant qui faisait marrer la salle.

Les meufs sont bonnes, les mecs ont de la gueule et la mise en place des courses est assez excitante puisque l'écran de ciné se substitue à l'hypothétique écran de TV des gens regardant le Death Race, rendant le truc bien plus immersif avec de la pose, des explosions, bref, tout pour faire le kéké et hurler en cœur avec le public américain aux carambolages des voitures (un peu relou ce public, d'ailleurs).

Pour ceux que ça intéresse, David Carradine qui jouait dans l'original, fait le voice over de Frankenstein quand il porte le masque.

5/10 - Sortie le 15 octobre en France

vendredi 1 août 2008

Dernier jour de boulot

Hé oui, dernier jour au bureau après presque 6 mois de bons et loyaux services ! Quand on commence a dire au revoir, c'est jamais bon... Je laisse donc Adrien tout seul en charge du Burex pendant que je vais profiter de ma dernière semaines de naïveté avant les choses sérieuses...
Pour fêter ça, on a été se prendre des burgers dans le lobby d'un hôtel très classe, avant de se dire au revoir très virilement.

Je retrouve ce soir la bande de Montréal, Bruno, Dom, Julien, Sylvain et leur pote Vincent, arrive de France il y a 2 semaines. Concert de Wolf Parade au programme !

Bye