vendredi 31 octobre 2008

C'est quand la mer ? // When is the sea ?

Au moins, Joaquin la trouve dans Two Lovers
même si Ladyhawke énonce crânement "it’s not fair
Coz you’re over the Atlantic baby" (Magic)

Retrouvons un moment l'égocentrisme inhérent à tout blog :

La dernière fois que j'ai été à un concert dans un musée, j'ai rencontré Nora. Une relation un tantinet vouée à l'échec, si l'on en croit les disparités géographiques. En fait je sais pas vraiment hein, il faudra demander à ma précédente ex, qui s'est trouvée un copain au Québec (aux dernières nouvelles...). Bref, revivre un évènement assez similaire dans son évocation, ça ramène du lourd, du vilain, et on se retrouve pris en otage, sans pouvoir soigneusement éviter la décharge. J'étais justement en train d'organiser un week-end musée/concert/ciné avec mon homie Erwan quand Nora m'a annoncé qu'elle fréquentait de nouveau quelqu'un, et qu'elle estimait qu'il fallait que je le sache.

Alors là, voyez, je suis un peu partagé sur la pertinence d'une telle info (grand moment d'ironie calme devant mon ordi à ce moment-là) : D'un côté, je n'ai plus à m'en faire et je ne vais pas avoir d'autres choix que d'avancer dans mon parcours personnel, qui impliquera on l'espère, d'arrêter de se meurtrir en vain (et surtout de poser sur Facebook, ce système de statut est vraiment con). De l'autre côté... Voyez, là je bloque.
J'en parlais encore récemment à un ami, si on avait su qu'on souffrirait autant au sortir d'une relation, on aurait probablement jamais essayé. Et d'un coup je me tourne vers ceux qui n'ont jamais eu l'occasion ou la motivation d'essayer (parce qu'il s'agit bien de ça pour certains) :
Pourquoi ? Pourquoi voulez-vous vous faire du mal ? Ok, je provoque juste, et fait de mon cas un cas d'école ce qui non seulement est faux, mais aussi spectaculairement nombriliste (c'est un blog, je le rappelle). Bref, évidemment qu'on veut essayer. C'est vachement marrant, les relations. Au début c'est chouette, après c'est moins cool. Félicitations à tous ceux qui sont heureux en couple, j'apprécie l'effort, surtout quand vous faites ça devant moi dans le bus, au ciné (pourtant mon havre de paix) ou dans la rue quand je me speede au bruit que fait mon iPod pour justement ne plus y penser.

La conclusion de cette réflexion tardive est débile, et pourtant il convient de choisir un style de vie susceptible de convenir à mes besoins du moment : vivez votre vie, moi je vais m'orienter vers une façade de paraître, de shopping apaisant, de boulimie filmique/musicale, tester la résistance de mon insomnie jusque dans ses retranchements, et je reviens dans quelques temps quand j'en aurai fait le tour. Très sérieusement, j'ai toujours essayé d'éviter d'être aussi vain mais face au vide de la solitude -- qui reste pourtant appréciable devant un bon film -- putain, qu'est-ce qui reste ? Goûter à une relation, c'est finir par le regretter, mais toujours avec une pointe d'envie, une envie de recommencer (et c'est pas le prochain film de James Gray, TWO LOVERS et bombe annoncée, qui va avancer mon affaire). Quel bordel !

Je tiens à ajouter que cet article donnera des armes à tous mes détracteurs, surtout celles faisant partie de l'argument selon lequel "tout m'est dû" (qui était fort drôle sur le moment sauf qu'après 4 pintes, je l'ai mal pris) (Message à mon père : je ne suis toujours pas alcoolique, tout va bien :))


Et comme aujourd'hui c'est Halloween dans les pays anglo-saxons suffisamment sympas pour célébrer les morts avec des bonbons (sérieusement, il est pas génial ce concept ??), je vous laisse avec une pin-up sexy de Josh Howard dont voici le blog.




jeudi 30 octobre 2008

Band Geek Mafia - Saison 2 - 29/10/08

Band Geek Mafia : "L'émission qui poutre grammaticalement !!"



Avec beaucoup de retard, je réintègre enfin la rédaction de Radio Campus Angers pour participer à Band Geek Mafia, une émission pour toi, pour nous, montée avec la participation plus qu'active de Sébastien qui a superbement tenu les rènes du concept au cours des mois derniers.
Lequel Seb nous gère plus que bien le côté technique de l'émission, et malgré quelques couacs et une programmation un peu bordélique, on s'en sort plutôt bien !!


Pour écouter l'émission, c'est là !!


*Cinéma :
Mesrine : L'Instinct de mort de Jean-Francois Richet avec Vincent Cassel.
Mes stars et moi de Laetitia Colombani avec Kad Merad.
Hellboy II les légions d'or maudites de Guillermo Del Toro avec Ron Perlman, Selma Blair, Doug Jones.
Preview : Quantum Of Solace (sortie le 31 octobre) avec Daniel Craig, Mathieu Almaric qui écarquille vachement les yeux, Olga Kurylenko.

*Mangas/Animés :
Naruto : manga shōnen de Masashi Kishimoto, dont il existe également une adaptation animée.
Death Note : manga de Takeshi Obata (dessins) et Tsugumi Ōba (scénario). Le manga a été adapté au cinéma. Un animé réalisé par le studio Madhouse compte 37 épisodes.

*Concerts :
Eths + One-Way Mirror (metal) le 29/10 au Chabada
Black Dead Fish + Okeepa (rock) le 30/10 au T'es Rock Coco
Hip-hop do Brasil le 31/10 au Chabada
Léonie (pop/rock) le 31/10 au Jam Club
Foumagniac (musique celtique) ce week-end au James Joyce
Nneka (soul hip-hop reggae) le 4/11 au Chabada

*Musique :
The Clash, Live at Shea Stadium.

*Livre :
Douglas Kennedy, Cul-de-sac, Folio policier.

*La rentrée série TV :
Dexter (saison 3) // Site officiel Showtime où vous pourrez jouer au lancer de cadavres pour dissimuler les preuves des meurtres commis par Dex
Fringe (saison 1) // Site français
True Blood (saison 1) // Site officiel HBO

*Playlist :
Arthur H (en duo avec -M-) : Est-ce que tu aimes ?
Akeboshi : Wind
Bonde Do Rolé : Solta O Frango (prog' Campus)
Nneka : The Uncomfortable Truth
Jace Everett : Bad Things



mardi 28 octobre 2008

Teasing : Bientôt dans une piscine


Puisque depuis trois ans il y a marqué sur mon CV que je pratique la natation, je me suis dis que ça serait bien que la réalité "vraie" rejoigne celle de mon curriculum vitae. Piégé un jour à Décathlon où ma soeur a finir par me faire aller après s'être servi de moi comme chauffeur pour se rendre chez Emmaüs et finalement Picard Surgelés, je n'ai pas eu d'autres choix que d'acheter un "boxer de bain", celui qui me rend supersonique sous l'eau sans trop aplatir les fesses, et qui surtout, te rend vachement plus désirable qu'en portant un slip de bain.

Il faut dire qu'à l'époque du lycée, Sabrina faisait partie de notre équipe de piscine, ce qui rendait la chose plus agréable (et non pas moins embarrassante). Mais depuis, les choses ont changé, mon corps a mué, ma voix a maturi, et il est grand temps de reprendre une activité sportive.

Ce message était évidemment là pour annoncer l'évènement et en aucuns cas pour le décrire. Mais bientôt, tel mon petit frère qui vaillamment se lève tous les samedis matins pour accomplir son devoir physique hebdomadaire, je serai dans un bac d'eau glacé dans lequel des tas de gens ont précédemment trempés, tout ça pour continuer la douce sculpture de mon corps.

Perso pour moi, ça sera tête la première.

dimanche 26 octobre 2008

Teasing : La récession n'atteint pas la réception !!

Après discussion avec les producteurs, on va s'engager sur une saison de 22 épisodes pour la série au titre encore non définitif. Premier teasing : les horaires de découverte.

Lundi 3 : 9 à 13H et 15h à 19h
Mardi 4 : 6 à 12h
Mercredi 5 : 6 à 10h et 18 à 1h du matin (argh)
Jeudi 6 : 17 à 1h du matin (wouagh)

C'est un peu cash, ça ressemble à un début bien violent, gourmand en anecdotes, requierant attention et initiative, ça va faire du bien. Vivement que je puisse me noyer dans le boulot, que j'arrête de tourner en rond !

mercredi 22 octobre 2008

Un appel à l'ESTHUA

Après avoir miraculeusement réussi à repousser le rendu du rapport de stage à deux mois, on vient aux nouvelles pour savoir s'il sera possible de récupérer un bulletin de note ainsi qu'un diplôme de Master.

- Bonjour, est-ce que vous pouvez me passer le service scolarité svp ?
- C'est pour quoi ?
(Je t'emmerde, je fais ma vie, t'es la standardiste donc tu fais ce que je te dis)
- Récupérer mon diplôme de Master.
- Les diplômes ne seront édités que vers avril-mai.
Vous rigolez ?
[Pause]
- Non, je ne rigole pas.
- Ah dommage.

Mais What the fuck ?? Il se passe quoi dans cette université ? Super pratique quand on cherche du boulot à l'étranger et qu'on a besoin de présenter ses diplômes...

lundi 20 octobre 2008

Aime le Dr Horrible !! (Reprise)


Juste un petit message pour vous redire comme la web série de Joss Whedon, Dr Horrible, était chouette. Aucune sortie encore de prévue en France, mais les malins savent comment se fournir (sur iTunes évidemment). En parallèle de cette promotion, la bande-originale de la comédie musicale est sortie et rassemble l'ensemble du casting incluant Neil Patrick Harris (Barney dans How I Met Your Mother), dans de savoureux moments. A écouter dès que vous le pourrez, la bande-originale rassemblant humour à double-sens, grands moments épiques ("Brand New Day"), chouette orchestration et qu'elle reste à trotter dans la tête assez longtemps.
N'oubliez pas Joss Whedon s'est déjà fait la main sur un épisode de Buffy particulièrement bon, encore aujourd'hui.

- Pour se remettre dans le bain sur Dr Horrible

- Le site du Dr Horrible

A propos de How I Met Your Mother, j'émettais récemment des réserves concernant la nouvelle saison, mais le dernier épisode en date (S04E04) reprend un train d'enfer dans la comédie efficace et pose aussi de futures pistes quant au futur de nos amis. Bref ça repart plutôt très bien, vivement la suite !


vendredi 17 octobre 2008

Robot Rabbeet - Get the Carrott!!


En exclusivité totale, voici la première pochette du premier EP des Robot Rabbeett, Get The Carrott!!, dernière prod' électro en date à clasher du son !
Je vous cache pas que la partie production est un peu laissée à l'abandon pour l'instant, mais on y reviendra prochainement. L'objectif visé est un son électro sacrificiel qui met le feu aux Converse :D

Attention, on a même un premier tracklisting (pas définitif) pour faire monter la pression :

1 - My home is the forest
2 - Get the carott!! (single)
3 - Nobody held my hand so I cut it
4 - Cut the crap, beetch (un savant jeu de mot rappelant l'orthographe particulière du nom du groupe)
5 - No shrubbery for you (feat. Monty Peeton)
6 - The tree under which you left me

Le groupe, c'est moi ("C'est toi le groupe"), et comme j'ai rien pour faire de la musique, tous ceux qui sont tentés peuvent me rejoindre mais 'ttention c'est moi le chef !


jeudi 16 octobre 2008

Rentrée série : Fringe - Saison 1 (E01 à 04)


Ou "Pourquoi Fringe est le show le plus rassurant de la rentrée."

Alors que certaines reprises ou nouveautés se cassent la gueule qualitativement, J.J.Abrams, l'un des derniers geeks à Hollywood avec Joss Whedon, nous sort Fringe, sa nouvelle série après Alias et Lost. Alors que cette dernière n'est pas encore bouclée, Abrams nous gratifie d'une histoire qui fait furieusement écho au passé : Suite à la manifestation d'évènements inexpliqués, un comité se monte ayant pour tâche d'enquêter sur un mystérieux "schéma" (ou dessein) semblant relier toutes ces manifestations. Attention le premier qui crie "X-Files !!" gagne, parce qu'on y retrouve toutes les constantes du premier show TV le plus culte du monde, couple d'enquêteurs mixte et complot à échelle mondiale en filigrane à l'appui.

Reste que Fringe se mérite, au même titre que True Blood, puisqu'il faudra quand même passer par un pilote de 1h20 pour se voir offrir les premières clefs du mystère. On suit donc l'agent du FBI Olivia Dunham, qui finira assistée d'un professeur légèrement fou, extrait d'un HP après 17 ans, et de son fils, génie au lourd passé. L'équipe de bras cassés se voit offrir de nouveaux dossiers à chaque épisode alors qu'en parallèle se dresse un schéma à la Alias, où tout finira forcément par se rejoindre.

Comme le concède J.J.Abrams, difficile de savoir clairement vers quoi sa série s'oriente, même si le 4ème prend sa vitesse exponentielle avec beaucoup de pistes soigneusement déposées, alimentées par des cliffhangers de fin d'épisodes efficaces. La démarche de Abrams est moins originale que prévue, mais souhaitant se baser sur une science en pleine évolution, elle renvoie à nos contemporains un tableau pas joli-joli qui pourrait rapidement prendre toute sa démesure.
Reste à savoir jusqu'où ils comptent nous emmener, sachant que pour l'instant ils n'en savent rien eux-mêmes, alors que la Fox a fini par leur commander une saison complète de 22 épisodes.
Rassurant.


mercredi 15 octobre 2008

Rentrée série : Heroes - Saison 3 (E01 à 02)


Cher lecteur, je vais t'épargner tout suspense : On pouvait déjà se douter des faiblesses d'écriture du show dès sa première saisons, se consoler avec la deuxième, mais l'ensemble filait de toutes façons vers le précipice. C'est chose faite.

Après une saison 2 qui devenait limite intéressante sur sa fin (et ce, à cause d'une grève des scénaristes qui avait raccourci significativement la saison), on retrouve notre pool de freaks en mauvaises postures, animés d'un concept encore plus vilain, avec allers-retours entre futur et présent, jamais facilité par le montage ou de quelconque explications.

Hiro, le personnage le plus inutile du monde est à nouveau au centre des intérêts de tous et compromet une nouvelle fois le "fragile équilibre du monde", et ce, par pure égoïsme. Le premier épisode est à nouveau une fosse commune d'idées mal exploitées puisqu'au terme de l'épisode, le out n'est qu'un vaste bordel grotesque racolant à tout va. Rapidement, on devine le schéma pris par les "scénaristes" du truc : en rajouter encore plus, nous embrouiller un maximum, faire n'importe quoi, pour au final, sûrement nous résoudre tout ça n'importe comment en évoquant tout ce qu'ils pourront comme raisons stupides.
Jamais on a vu plus bancal en terme de gestion globale d'une intrigue et si vous êtes un minimum exigeant en matière de caractérisation des personnages, la majorité du casting devrait déjà vous énerver passablement.
L'épisode 2 m'a brièvement intéressé par sa réunion de deux acteurs de Veronica Mars (Kristen Bell et Francis Capra - Weevil), mais la sauce ne prend pas : poussif à l'excès et multipliant les coups de théâtre pour se donner de l'élan, Heroes n'aboutit à rien.

Bref, si tu veux voir des personnages tous plus cons animés des réactions les plus stupides possibles, si tu veux voir Malcolm McDowell cachetonner dans une prod cheap et mal filmée, que tu penses avoir l'espoir raisonnable, lâche-toi. Par contre, si tu t'infliges ce supplice avec l'excuse qu' "on est mardi soir et que ça peut encore passer" : ARRÊTE TOUT DE SUITE !!


mardi 14 octobre 2008

2 sorties cinés récentes à (ne pas) tester

Paris, c'est aussi Darsh avec qui la séance ciné est obligatoire pour contrer nos avis et divergences d'opinions.

Appaloosa, de Ed Harris.
Malheureusement, au lieu du coup d'éclat attendu, on se retrouve avec un western moyenâgeux sans grand recul sur lui-même, enquillant clichés habituels auxquels Open Range avait pourtant tordu le cou il y a quelques années... Même s'il est de bon ton d'aimer ce film dans la presse actuelle, visionner ce film c'est risquer de s'endormir un peu, malgré les "péripéties" de Ed Harris et Viggo Mortensen, noyau sacré du film, que Renée Zellwegger parasite en permanence. Étonnamment en retrait, Mortensen est la force tranquille du film, au même titre que Jeremy Irons, complètement classe.
Reconstitution sympa, musique bizarre, et c'est globalement chiant.


Vinyan, de Fabrice du Welz.
la bombe Calvaire enfin digérée, on nous emmène cette fois-ci du côté de la Thaïlande après le tsunami de 2005, contexte quasi post-apocalyptique dans lequel on est vite plongé. A la recherche de leur enfant disparu, Emmanuelle Béart et Rufus Sewell (tous deux possédés) s'aventurent en compagnie d'individus peu recommandables dans la jungle birmane. Il fait être dans un certain état d'esprit pour accepter Vinyan, chronique nihiliste et jusqu'au-boutiste mêlant expérimentations visuelles et sonores (surtout sonores), servant principalement à désorienter le spectateur, reflet du voyage accompli par ses deux protagonistes meurtris. Globalement, l'expérience en vaut le coup symboliquement mais l'acharnement appuyé finit par désamorcer tout effet. Se mate comme une expérience plutôt que pour son scénario au final très creux.

Allez, la bombe de cette semaine c'est évidemment Tropic Thunder, on revient dessus très bientôt !


lundi 13 octobre 2008

Geek me hardest > Guillermo Del Toro


Parce qu'un petit côté geek anime avec passion cette page, impossible de passer à côté d'une jolie rencontre : De passage dans la capitale, Guillermo Del Toro venait présenter son nouveau film, Hellboy 2 (critique mec !), l'occasion de le croiser en dédicace chez Album. Merci à Universal qui fait bien son travail de promo, et qui a donné aux 30 premiers arrivés un splendide artbook du film (levé à 5h15 du matin, merci la vie).

En fin de journée, repassage pour rencontrer la bête, super sympa, ouvert, qui se lève même poiur te serrer la main quand t'arrives. Après quelques signatures (Julien Arnaud et Naushad sont priés de m'appeler Dieu suite à ce que j'ai fait pour eux), on discute rapidement de ces prochains projets : Monsieur ne craint pas que les ayant-droits de Tolkien bloquent son adaptation de Bilbo The Hobbit en deux films annoncés, et il a même déjà supervisé quelques tests d'effets spéciaux pour Les Montagnes Hallucinées, roman de H.P.Lovecraft qu'il veut adapter par la suite. En tous cas Guillermo a du courage et l'envie, c'était chouette de le rencontrer de nouveau (ben oui, à New York on l'avait vu aussi :))

J'en profite pour rajouter qu'il était temps qu'on nous impose un auteur de cette trempe sur une production de cette envergure (McG sur T4, je ris). Pour faire chier, je pourrais ajouter que certes, Peter Jackson a fait un beau boulot sur Le Seigneur des Anneaux, mais l'ensemble a tendance à prendre un vilain coup avec le temps.
Del Toro devait déjà officier chez Harry Potter, mais c'est finalement l'un de ses compatriotes (Alfonso Cuarón) qui a réalisé Le Prisonnier d'Azkaban (au passage, le meilleur film de la saga et qui se suffit à lui-même).
J'ajoute par pure provocation que Tim Burton est mort en 2001 avec La Planète des Singes et que Sweeney Todd est une incitation au suicide.

Bref, vive Del Toro.

samedi 11 octobre 2008

Récapitulatif (Hello week-end !)

Parce qu'à force d'écrire tout seul on finit vraiment par se prendre à tort pour un magazine online d'informations, on espère que vous avez appréciez le tryptique culturel de la semaine. Pour mémoire, on a évoqué :

- Série Télé : How I Met your Mother (début saison 3)
- Livre : Cul-de-Sac, de Douglas Kennedy
- Musique : Une liste d'album à s'imposer

On revient la semaine prochaine avec sans doute moins de contenu (ça met du temps à se lire, un livre), mais toujours avec une bonne humeur indétrônable parfaitement contrôlée.
A la demande de Benjamin, on va aussi sans doute se faire un post Liverpoolais.

vendredi 10 octobre 2008

Tracklisting - Life Stage #1

Parce que la musique c'est la vie, petit tour d'horizon des musiques qui m'animent depuis un moment. Certaines datent un peu, mais depuis l'invention légendaire du .mp3, des baladeurs et d'une pratique qu'on ne nommera pas ici, la musique est ailleurs, partout, ici, chez toi, dans ta tête, dans la mienne.


The Dandy Warhols - ...Earth to the Dandy Warhols : Impossible d'écouter Odditorium machinchose, mais là c'est splendide. En virant le morceau de 15 minutes parlant de nougat, on trouve des bombes de single, une énergie très dandy et la force de se lever en disant que c'est de la bonne.

TV on the Radio - Dear Science, : La bombe de la rentrée pour beaucoup dont Erwan qui se réjouira que je m'y essaie, moi je viens d'arriver donc je n'en dis pas autant. Même si... Staring at the sun reste classiquement pour moi l'un de mes morceaux préférés (avec High Hopes des Pink Floyd), et cet album contient quelques merveilles de ce genre-là. On apprécie peu à peu la magie de la voix de Tunde Adebimpe, et c'est parti dans les joyeux tourments, les peurs zélées, le psyché ambiant.


The Chemical Brothers - Brotherhood : Les Brothers et moi, ça remonte à longtemps, du temps où je me cherchais une identité musicale. J'ai tous leurs albums et le premier CD de ce Best Of compile efficacement leur parcours avec 15 tracks pas toujours attendues au tournant.
La surprise, c'est le CD2, avec ses 10 pistes d'Electronic Battle Weapon, revisitant d'autres succès des frères chimiques sur le ton du medley et de la pose s'enchaînant judicieusement.
Mandieuçafaitdubien. On en parle chez les Inrocks.

Fleet Foxes - Fleet Foxes : Je me force un peu dans la musique intello et ça paie bien : harmonie, calme, c'est comme un joli tableau dans lequel on plongerait.

Common - Be : Du hip-hop de qualité ; Il a fallu que Julien Arnaud s'achète le 33 tour pour me montrer ça, mais ça en valait la peine : Des featurings à foison et deux premières pistes qui claquent.

Lou Reed - Transformer : Il n'est jamais trop tard pour réaliser que plusieurs des titres anthologiques du monsieur se trouvent sur cet album : une joie de vivre torturée qui fait plaisir. N'oublie pas : Walk on the Wild Side, Vicious, Satellite of Love... Rhaaa, ça donne envie de se mater un petit David Lynch.



Crystal Castles - Crystal Castles : Buzz électro mérité, ça fait le bruit de la Super Famicom mais ça clashe en beauté sur des sons zébrés. Malheureusement je les ai raté à NYC, mais depuis je me rattrape come je peux. Fan, fan, fan.
>Myspace


Santogold - Santogold : On continue avec New York, 2008 c'est son année et Santogold l'écrit en lettre d'or (c'était facile) : superbe beats, morceaux prenants, l'envie de cruiser comme un appel au retour à la nature. Un putain de bon son que même tu l'entends dans Gossip Girl saison 2 tellement Josh Schwartz, il sait choisir de bons morceaux.

The Verve - Forth : Ca sort un peu de la pop préfabriquée d'Angleterre malgré quelques bons morceaux déchéants ; impossible de me sortir le single de la tête (Love is Noise), avec ses petits cris bizarres rythmant toute la piste. Ecoutez ça là.

Dragonnette - Galore : un bon son électro, des filles qui savent se vendre et des morceaux qui envoient le bois.
>Myspace

Natalie Portman's Shaved Head - Glistening Pleasure : limite niaiseux mais tout kitch et donc indispensable. Surtout la chanson sur les poils de barbe. >MYSPACE

Mais aussi :
Paul McCartney - Memory Almost Full
: Le vioque en tient une bonne, ça parle de vintage clothes, d'une fin attendue comme une délivrance, et c'est mélancolique en diable.

A Fine Frenzy - One Cell in the Sea : Une rousse qui chante l'amour, moi ça m'inspire.
>Myspace

Amy McDonald - This is the life : poppy et inspiré, un CD que m'a passé Lutin, complètement prémonitoirement, il y a quasiment un an.

The Good, The Bad & The Queen - The Good, The Bad & The Queen : un autre des side-projects de Damon Albarn, industriel, fabuleux, profond.


jeudi 9 octobre 2008

Bouquin : Cul-de-Sac, de Douglas Kennedy


Ça va jaser, mais pour une fois que je m'éprends d'un livre, autant en faire profiter les gens !

Premier constat, amusant, si ce livre avait été adapté en film, peu de personnes en aurait entendu parler et c'est seulement à la lecture du Mad Movies qu'on se serait émerveillé... Pourquoi ? tout simplement parce que Cul-de-Sac est un bon survival des familles, une épopée burlesque et barbare, grégaire et tout ça.
Bizarrement, tout le monde connaît l'auteur ou ce livre (son premier), preuve est faite que le livre en tant qu'entité arrive encore vachement mieux à toucher son public que les productions obscures accouchées par le cinéma (pour résumer : ceux qui ont lu Cul-de-Sec regarderont-ils volontiers La Colline a des Yeux de Alexandre Aja ? J'en doute, mignon)

Second constat : ça se lit super bien. L'auteur utilise un argot et un ton caustique particulièrement irrévérencieux, et avec un naturel sidérant, mêlant mots légèrement vieux jeu aux descriptions les plus crasses possibles, employant alors un langage bien moins châtié (là, on peut aussi se poser la question de la fidélité à la traduction, l'ayant lu en français je n'avance rien).

J'en oublie l'essentiel : C'est l'histoire d'un journaleux qui rêve d'aventure et part dans l'outback australien, s'achète un pick-up et entreprend de se faire un road-trip Nord-Sud à travers le pays rouge latérite (hop moi aussi je case des mots). Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu et c'est avec joie qu'on va assister aux déboires de Nick, où il va subir les températures invraisemblables du pays et enchaîner les rencontres malheureuses au fond du trou-du-cul du monde.

Rédigé à la première personne, Cul-de-Sac est joliment immersif, sacrément poutreux dans son offensive grammaticale et, comble de joie, offre aux amateurs de survival une aventure graphique bien sale, et réjouissante comme il faut.
Il paraît que depuis, Douglas Kennedy se fourvoie dans les histoires de couples. Je laisse habituellement les drames domestiques et nombrilistes au cinéma français, mais qui sait...

mercredi 8 octobre 2008

Rentrée série : How I Met Your Mother - Saison 3 (E01 à 03)


Dramatique constat à peine quelques semaines après la reprise série de la rentrée : How I Met Your Mother ne fait plus rire. Ou si peu comparé aux 3 saisons dernières. On assiste, un peu peiné, aux méthodes maintenant habituelles et bien éprouvées du casting pour nous arracher un rire (un franc, un vrai), mais c'est peine perdu après 3 épisodes.
Dès le deuxième épisode, un guest US est convié à ranimer le show mais Atlantique oblige, la référence nous échappe et l'épisode devient vite poussif à essayer de nous intéresser à cette quête du hamburger parfait par Marshall.
Reste Sarah Chalke (Elliot dans Scrubs), appelée à revenir pendant un petit moment vu l'importance (présente) de son rôle. En l'état, HIMYM, c'est fatalement un sitcom qui prend un vilain coup, tentant de redresser la barre quand c'est devenu par habitude plus que par plaisir qu'on suit le groupe de copains new-yorkais.